DEPUIS DEC. 2018


L’œil parlant : la photographie pour des transformations sociales positives




SOMMAIRE

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#1 / Qui sommes-nous ?
#2 / Cours et stages photo
#3 / Action culturelle
#4 /Photographie participative
#5 / Formation
#6 / Vie associative



L’ŒIL PARLANT
Basé à Nantes, L'œil parlant conçoit et anime des actions et des formations en France et à l’étranger. Nous intervenons, par la photographie, dans les domaines de l’action culturelle et de l’action sociale, avec une attention particulière envers les publics fragilisés. Nous animons par ailleurs des cours et ateliers photo.

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CONTACTS
L'œil parlant est basée à Nantes.
loeilparlant@gmail.com
06.77.77.10.70


L’œil parlant reçoit le soutien de la Ville de Nantes, du Conseil Départemental et de la Région des Pays de la Loire.






L’ŒIL PARLANT 04

Photographie participative


Mots clés : empowerment, lien social, auto-représentation,
communication, espace de dialogue, estime de soi, changement social.



Nous sommes animé.e.s par le désir de travailler avec la photographie auprès de groupes sociaux fragilisés. Les projets d’intervention sociale par la photographie que nous animons travaillent la confiance en soi, l’estime de soi et le pouvoir d’agir des participant.e.s. Ils contribuent à la restauration de parts d’identités abîmées par les parcours de vie des hommes et des femmes auprès desquel.le.s nous intervenons. Nous leur offrons une autre forme d’expression ; le langage de la photographie est relié à notre inconscient. Les projets se concluent toujours par une exposition. Celle-ci donne lieu à des prises de paroles en public et génère la fierté des participant.e.s pour le travail accompli.

Nos partenaires : L’espace Agnès Varda (anciennement Restaurant social Pierre Landais à Nantes), ADAES44, École des Beaux-Arts de Nantes,le mouvement d’éducation populaire Solidarités Jeunesses, le Vermont Farmers Food Center (Rutland, USA), ... Bientôt plus d’infos sur nos projets en cours et à venir !!!










EN SAVOIR PLUS SUR LA PHOTOGRAPHIE PARTICIPATIVE...



En tant qu’outil de communication et de représentation, la photographie a la capacité de créer des identités, de les interroger et de les transformer. Elle crée des espaces de dialogue et de réflexion qui peuvent tisser et solidifier les liens entre différents groupes sociaux d’une même société.

Une approche participative de la photographie consiste, dans le cadre d'un projet coordonné localement, à fournir à un groupe social marginalisé ou opprimé, des appareils photos pour que ses membres saisissent eux-mêmes des images de leur réalité, afin de restituer des photographies personnelles capables de déconstruire des stéréotypes.
Cette approche travaille l'estime de soi des participant.e.s, (re-)crée du pouvoir d'agir, et génère de nouvelles capacités d'action face à la problématique questionnée par le projet.

La photographie participative recouvre un champ large d'actions ; la notion est elle-même sujet à controverse. En tant que méthodologie, elle est issue d'actions menées dans les domaines de la recherche et du développement international. Son utilisation varie en fonction de la problématique abordée, du groupe de participant.e.s et du contexte du projet.


Les champs d'action :

  • accompagnement social
  • action culturelle
  • recherche action en science sociale
  • démocratie locale
  • campagne de mobilisation internationale
  • démarche d'expression populaire, mobilisation citoyenne


Mettre en œuvre un projet de photographie participative c’est :

  • Documenter des environnements de vie multiples.
  • Faire entendre les voix des groupes sociaux précarisés.
  • Faire émerger un dialogue social.
  • Sensibiliser le grand public et les élu.e.s sur les réalités des plus vulnérables.
  • Construire une société au sein de laquelle chacun.e peut se représenter lui/elle-même.
  • Proposer des nouvelles données d’évaluation du champ social.





Concrètement, comment ça se passe ?

  • Des structures partenaires identifient une population auprès de laquelle elles souhaitent intervenir.
  • L’œil parlant propose un projet à partir des objectifs, des attentes et du contexte connus.
  • Un planning d’ateliers est élaboré et mis en œuvre.
  • L’évaluation et la restitution constituent la fin du cycle du projet.
  • Le processus compte autant que les résultats. La qualité de l’expérience vécue par les participant.e.s compte autant que la restitution ou l’usage qui est fait des photographies pour une campagne de sensibilisation, de plaidoyer par exemple.


© une élève de l’école primaire de Haute Indre (44)


Les définitions varient en fonction des projets et des professionnel.le.s qui les portent.

  • Les projets de photographie participative visent l'implication des groupes sociaux dans les décisions qui les concernent.
  • Plutôt que de vouloir « donner une voix » aux personnes, il s'agit plutôt de penser à comment ces voix peuvent être amplifiées ou écoutées par un public particulier.

  • Le rôle du/de la facilitateur/trice a un impact fort sur le groupe et le projet. En opposition à la posture de l'artiste intervenant, le facilitateur accompagne le groupe en travaillant à son effacement.
  • Cette approche utilise le pouvoir de l'image comme moyen d'expression, de documentation, d'imagination, de sensibilisation et de communication.
  • La photographie participative peut être utilisée dans différents cadres pour atteindre une diversité d'objectifs incluant le dialogue social, des bienfaits thérapeutiques, la recherche, la communication, l'évaluation et le plaidoyer.
Un projet de photographie participative :

  • Vise un changement social positif par l'auto-représentation et le plaidoyer.
  • Est porté en partenariat avec une structure locale, experte de la problématique travaillée.
  • Engage idéalement la participation des différents acteurs concernés sur l'ensemble du cycle du projet
  • Est piloté par un groupe composé : de professionnel.le.s, de facilitateurs/trices, d'élu.e.s, d'expert.e.s et de personnes qui partagent ou ont partagé la problématique des participant.e.s.
  • Implique un cycle de projet allant de la production à la dissémination des résultats, en passant par la réalisation, la divulgation, la célébration et l'évaluation.
  • N'est ni une thérapie (même si des bénéfices thérapeutiques peuvent être constatés), ni du développement personnel ou encore de la pratique artistique amateur.
  • N'a pas pour objectif principal la démocratisation culturelle ou la sensibilisation à l'art.


Ça ressemble à quoi un projet de photographie participative ?

  • Il n'existe pas de projet type. Chaque projet est unique.
  • Le projet dépend d'une organisation locale, experte de la question/problématique travaillée.
  • Il est porté par une structure qui l'imagine, le coordonne et le met en œuvre (nous).
  • C'est un projet, structuré autour d'ateliers, qui se déploie dans un temps déterminé et qui utilise la photographie pour mettre en dialogue les participant.e.s, avec eux-même, le groupe, leur problématique et la société civile.
  • C'est une expérience humaine au sein de laquelle chacun doit pouvoir trouver sa place.
  • C'est une expérience capable d'impacter, positivement et sur la durée, la vie des participant.e.s.



Les capacités travaillées chez les participant.e.s :

  • prise de parole en public
  • estime de soi
  • communication
  • travail en équipe
  • utilisation de la photographie pour générer des discussions autour de la problématique travaillée, et réflexion sur les expériences personnelles en lien avec la problématique


Vous êtes intéressé.e.s par cette approche ?

  • Nous imaginons un projet avec vous, en partenariat avec les structures expertes. Au cas par cas, des co-productions peuvent être envisagées.
  • Nous imaginons des projets / ateliers sur-mesure pour répondre à vos besoins en médiation ou dialogue citoyen.


Contactez-nous :
Adeline Praud / loeilparlant@gmail.com / 06.77.77.10.70